"René SOURICE 2020"

il y a 4 ans

Le COVID étant passé par là, notre sortie annuelle dite la René Sourice, avait été repoussée au 27 Août. C’est donc dès potron-minet et les premières lueurs de l’aube (7 heures) qu’un groupe de 17 cyclistes s’organisa pour s’attaquer au tracé aller vers St Jean-De-Monts dont le point d’orgue se situe au restaurant la Pibole. Notons, au passage, le retard de deux minutes d’Yves B. dont René, en bon manager, ne manqua pas de le lui rappeler (7h :02 exactement). Dany et Marité assuraient l’aller tandis que Jean-Paul reviendra pour le retour. Dès la Chapelle-Du-Genêt, nous reçûmes des gouttes d’eau : prémices de ce que nous allions connaitre l’après-midi. Nous avons récupéré Yves F. à St Philbert et Louis à Villedieu.

Très vite nous comprimes qu’il était de notre intérêt de former deux groupes. Le premier serait guidé par François et Yves F. tandis que le deuxième, dont je faisais partie, se tiendrait à bonne distance. Un vent assez fort s’opposait à notre progression et les nuages se montraient menaçants. A peu près à mi-parcours, personne ne s’opposa à ce que nous fassions une pause à Corcoué. Finalement, nous arrivâmes, sans encombre, sur l’esplanade de St Jean-De-Monts où les rituelles photos furent prises. Il nous restait cinq-six kilomètres pour atteindre la Pibole, ce à quoi nous nous employâmes.

C’en était fini pour Marité et Dany qui surent se montrer à la hauteur puisqu’elles s’acquittèrent de ces 130 premiers kilomètres sans broncher. Au restaurant, notre salle nous étant désormais réservée, les tables avaient été disposées de façon à ne recevoir au maximum dix personnes. Bernard A. demanda en vain le remboursement intégral du repas mais il dut se contenter du regard réprobateur de Jean-Paul. Comme à l’accoutumée, René anima notre bout de table. Le repas fut copieux.

Je pense que nous sommes repartis vers 15 heures, sous une pluie fine qui allait désormais nous accompagner. Le vent fort nous poussait ce qui nous permit une moyenne de 28 km/h sur les deux premières heures, tout en ayant demandé à François de lever le pied, car le cœur devait à la fois s’assurer du bon fonctionnement du système digestif et du pédalage. Chez Bernard c’est ce conflit qui m’amena à demander un léger ralentissement. Comme je l’ai mentionné à l’instant, la pluie, tant qu’elle restait légère, ne nous dérangea pas plus que ça puisque la température extérieure était convenable. Aux abords de Gorge, il en fut tout autrement, puisqu’une violente averse s’abattit sur notre groupe me forçant à enlever mes lunettes, Jacques souffrait apparemment du même problème. Puis le calme revint.

Vers 19heures nous arrivâmes au local.

Au total 235 kms et un peu plus de 9 heures de selle.

Bravo à tous pour cette belle journée et à l’année prochaine.

NB : au retour Louis trouva particulièrement confortable le siège de la voiture.

Riton